Rapatriement de corps

Rapatriement de corps – les démarches à suivre

Conso

Presque tout le monde n’accepte pas le fait de ne pas être enterré sur sa terre natale en cas de décès à l’étranger. Mais comment se passe le rapatriement du corps ?

Quelles sont les étapes à suivre pour rapatrier un corps ?

En cas de décès à l’étranger, la première chose à faire est d’en informer les autorités locales. Elles vont alors identifier le corps et les causes du décès. Cette identification peut se faire sous forme visuelle. La famille du défunt va visualiser la dépouille et attester son identité. Au cas où le corps est abîmé, l’identification peut prendre plusieurs jours. Les autorités locales peuvent également refuser l’identification visuelle si la dépouille est trop abîmée. Une déclaration ou un certificat de décès sera ensuite fournie à la famille. L’Ambassade Française ou le Consulat Français peut vous aider si vous désirez en savoir plus. Quand la déclaration de décès est faite, l’officier d’état civil de l’Ambassade ou le Consulat va inscrire le défunt sur les registres, sur l’acte de naissance et sur le livret de famille. La famille de la personne décédée doit fournir une demande écrite de transfert pour obtenir une autorisation de transport. Il faut ensuite procéder à la mise en bière avant de faire le rapatriement de corps. Une société locale s’occupera du traitement du corps et du placement en cercueil. L’incinération aura lieu dans le pays où a eu le décès. Ce sera après que la famille passe à l’organisation du transport.

Quel est le budget à prévoir pour rapatrier un corps ?

Pour rapatrier un corps, il faut prévoir un budget assez élevé pour subvenir à tous les dépenses qui y sont liés : toilette mortuaire, prestations des pompes funèbres, coût du cercueil et du retenu par la compagnie de transport de votre choix, etc. Quoi qu’il en soit, il faut préciser qu’une assurance existe aussi pour prévoir le rapatriement d’un corps. Si le défunt a contracté cette assurance quand il était encore en vie, sa famille bénéficiera d’une aide qui la permettra de payer les dépenses nécessaires. Cette aide peut couvrir l’intégralité ou d’une partie du rapatriement. Le contrat dépendra des garanties et du montant que l’assuré a cotisé. En outre, vous devez aussi veiller au respect des conditions nécessaires au transport d’un corps, car le non-respect de ces conditions peut constituer un blocage du rapatriement. Si, par exemple, le défunt était porteur d’une maladie contagieuse, le rapatriement de son corps est interdit, car le corps médical ne pourra pas fournir un certificat de non-contagion. Le rapatriement est également impossible si la famille proche du défunt ne donne pas son accord. Au cas où le défunt est seul sur le lieu de décès, ce sera à son entourage d’organiser le rapatriement avec sa famille. Le consulat fera une intervention pour fournir un accord de rapatriement. Il faut souligner que l’autorité n’est pas la seule à imposer des règlements sur le rapatriement du défunt. Les compagnies aériennes peuvent aussi imposer leurs propres règles comme les soins de conservation avant la mise en bière et l’encastrement du cercueil dans une caisse en bois. Un opérateur peut aussi accompagner la famille du défunt tout au long des démarches pour simplifier le processus.

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