Comment maîtriser la fibrillation ventriculaire et prévenir les décès par ACR ? – Philagora

Santé

Près de 50 000 personnes meurent chaque année en France d’une crise cardiaque. La fibrillation ventriculaire est un désordre du fonctionnement du muscle cardiaque. L’usage du défibrillateur permet de réguler les battements désordonnés et d’éviter le décès par arrêt cardio-respiratoire (ACR).

Qu’est-ce que la fibrillation ventriculaire ? 

Le cœur est un muscle qui fonctionne comme une pompe. Chaque battement correspond à une contraction, dont le rôle est d’éjecter le sang accumulé dans les oreillettes et les ventricules. La fibrillation ventriculaire est une défaillance du système cardiaque qui se traduit une incapacité du muscle à envoyer le sang dans les organes vitaux. Les battements du cœur se déclenchent grâce à signal électrique. 

Lors d’un effort violent ou d’un stress intense, ce signal peut se trouver perturbé. L’organe reçoit alors des informations contradictoires et le rythme cardiaque s’accélère au point que les ventricules ne parviennent plus à envoyer le sang au cerveau. Privé d’oxygène, ce dernier peut souffrir de séquelles irréversibles, voire conduire au décès. Il s’agit alors d’un arrêt cardio-respiratoire : le sang n’a plus irrigué deux organes majeurs : le cerveau et les poumons. Ce phénomène est dû à l’absence de réaction des ventricules qui ont cessé de se contracter à intervalle régulier. Le sang ne circulant plus normalement, la défaillance cardiaque peut être fatale.

Réguler la fibrillation ventriculaire grâce au défibrillateur

Pour maîtriser la fibrillation cardiaque, il faut, par le biais d’un choc électrique, réinitialiser les signaux électriques, comme on reboot un ordinateur. Le défibrillateur automatisé externe (DAE) se compose de deux électrodes que l’on place sur le torse, de chaque côté du muscle cardiaque. On envoie ensuite un fort voltage qui permet au cœur de reprendre un rythme normal. Le nombre de victimes d’un ACR (arrêt cardio-respiratoire) qui survivent n’est que de 3 %. La pratique de massages cardiaques et d’une défibrillation rapide pourrait sauver 30 % de vies. Il faudrait que les premiers gestes de réanimation soient effectués immédiatement après l’accident. 

En cas de fibrillation ventriculaire, chaque minute compte. L’arrivée rapide des secours est le premier facteur de survie. S’équiper, mais aussi savoir manier un DAE, représente une chance supplémentaire de sauver les victimes d’arrêt cardio-respiratoire.

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